Hier le chien des voisins a attaqué le poulailler. Le con de chien des voisins. Il y a quelques mois il avait déjà semé la panique parmi les gallinacés. Par chance j'étais à l'extérieur au moment fatal et l'agitation inhabituelle parmi les poules m'avait permis d'intervenir à temps. Le coq dans la gueule je l'avais surpris. Hurlante et hors de moi je l'avais empoigné par son collier et trainé jusqu'au hangar comme un malpropre. Là une ficelle a ballot l'avait gardé sage et emprisonné.
Malheureusement hier nous étions dans la maison affairé à d'autres occupations. Fabrice l'a vu par la fenêtre de la cuisine et sitôt on a bondi. Trop tard. Deux poules mortes, une et son coq recroquevillés près d'un cadavre, la dernière couchée dans le nid, mal en point, la chair à vif...
Le satané clébard, les voisins qui ne le tenait plus. Voilà le résultat. Le goût du sang est là.
Je suis triste car ces poules étaient adorables, calmes et douces. Des bonnes pondeuse et j'avais hâte de les voir bientôt couver et se promener avec leur poussins...
Je suis en colère car j'avais prévenu les propriétaires. Je suis en colère car ils ne nous ont proposé aucun dédommagement. Je suis en colère qu'un bouffeur de croquettes tue par plaisir.
Une attaque de renard m'aurait fait chier et peiné mais ça aurait été la loi de la nature.
On aurait pas eu à jeter les cadavres de nos jolies poules dans un vulgaire sac poubelle.
Gâchis.